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Indemnisation des Victimes d'Accidents médicaux
Depuis 10 ans, mon cabinet se consacre exclusivement à la défense des victimes d'accidents médicaux : maladresse chirurgicale, lésion d'un nerf, infection nosocomiale, accident à l'accouchement, accident d'anesthésie, aléa thérapeutique, j'interviens au stade de l'expertise ainsi qu'au stade de l'indemnisation des préjudices corporels.
Titulaire du diplôme en Réparation Juridique du Dommage Corporel délivré par la faculté de médecine de Nantes et Angers et du DIU Contentieux médical de l'Université de PARIS Cité (obtenu avec la première place) je prends en charge les dommages corporels lourds et complexes : amputations, traumatismes crâniens, paralysies, inaptitude professionnelle... chaque type d'accident nécessite la mise en oeuvre de compétences techniques, à la fois juridiques et médicales, pour appréhender chaque situation de handicap.
Basé à Nantes, nous intervenons dans toute la France.
Accidents médicaux pris en charge :
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Accident lors de l'anesthésie
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Accident en réanimation
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Accident lors d'une chirurgie maxillo-faciale et stomatologique
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Accident lors d'une chirurgie vasculaire ou cérébrale
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Accident lors d'une chirurgie viscérale et digestive
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Accident lors d'une chirurgie orthopédique
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Accident lors d'une chirurgie en urologie
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Accident lors d'une chirurgie bariatrique
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Accident lors d'une chirurgie cardiaque
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Accident lors d'une chirurgie optique
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Accident lors d'une chirurgie ORL
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Accident lors d'une neurochirurgie
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Atteinte sur de la moëlle épinière
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Atteinte nerveuse (nerfs du bras, des jambes, nerfs optiques, etc.)
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Accident gynécologue obstétricien (césarienne, manœuvre obstétricale, anomalie du rythme fœtal, etc.)
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Retard de prise en charge aux Urgences
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Infection nosocomiale en clinique ou hôpital
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Aléa thérapeutique
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Défaut d'information
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Défaut de consentement
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Faute du personnel paramédical (infirmière, sage-femme, etc.)
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Faute d'un médecin libéral (généraliste ou spécialiste)
David LIZANO, avocat au Barreau de Nantes
J'ai effectué mes études à l'Université de Bretagne Sud à Vannes (Licence en Droit) puis à la Faculté de Droit de Nantes (Master), avant d'intégrer l'Ecole des Avocats du Grand Ouest où j'ai obtenu le Certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA).
J'ai prêté serment en tant qu'avocat le 5 décembre 2014 à la Cour d'Appel de Rennes.
Des compétences reconnues en dommage corporel :
Je suis titulaire du DIU « Réparation Juridique du Dommage Corporel » délivré par les facultés de médecine de Nantes et Angers. Dans ce cadre, j'ai publié un mémoire sur les Préjudices professionnels des jeunes victimes dans la revue Médecine et Droit.
En octobre 2022, j'ai obtenu ave la 1ère place le diplôme DU « Contentieux Médical » délivré par l'Université Paris Cité consacrant les compétences de mon cabinet pour la maîtrise des procédures liées aux accidents médicaux.
J'enseigne également le Droit du dommage corporel aux étudiants du Master 2 Droit des Assurances de l'Université du Mans.
Mon rôle en tant qu'avocat en dommage corporel :
Préparation et accompagnement à l'expertise médicale, demande de contre-expertise, chiffrage et négociations des indemnités, gestion des procédures amiables et des procédures judiciaires devant les tribunaux compétents.
L'avocat en dommage corporel manie les différents outils médico-légaux pour éviter les pièges de la procédure (prescription, minimisation des préjudices, etc.).
Ancre 1
Quelles sont les premières démarches à réaliser ?
Avant toute démarche procédurale, il convient de demander la copie intégrale de son dossier médical.
En principe, le médecin à un délai de 7 jours pour communiquer le dossier au patient.
Pour un patient décédé, la communication peut être demandée par les ayants droit (les héritiers, le conjoint, les enfants, voire les parents, le concubin ou le partenaire du PACS).
Cependant, la communication des informations médicales d'un patient décédé ne peut être délivrée que pour les motifs suivants :
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Faire valoir un droit ;
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Connaître les causes de la mort ;
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Protéger la mémoire du défunt.
Procédure amiable ou procédure judiciaire ?
La victime d'un accident médical dispose d'un délai de 10 ans à compter de la consolidation de son dommage pour engager une procédure en indemnisation d'un accident médical.
La procédure amiable engagée par l'assureur : Le patient peut engager des discussions amiables avec le professionnel de santé et son assureur de responsabilité civile professionnelle. L'assureur pourra mettre en place à ses frais une expertise amiable pour déterminer l'existence de fautes et évaluer les dommages corporels.
En cas de faute reconnue par l'assureur, un accord amiable pourra être formalisé entre les parties pour indemniser le patient. En cas d'échec des négociations, le patient pourra toujours engager une procédure devant la CCI ou un tribunal.
La procédure devant les CCI : Le patient peut décider de saisir la Commission de conciliation et d'indemnisation des victimes d'accidents médicaux (CCI).
Cette procédure présente l'avantage d'être gratuite, tout comme l'expertise qui sera diligentée par un expert indépendant. Toutefois, le dossier n'est recevable devant la CCI que si certains critères de gravité sont remplis.
La procédure judiciaire : Le patient peut décider de porter son action devant le tribunal compétent : Tribunal Judiciaire ou Tribunal administratif qui désigneront un expert judiciaire indépendant pour examiner le dossier.
Dans le cadre de cette procédure, les frais d'expertise sont en principe à la charge du patient qui pourra en être remboursé en fin de procédure s'il obtient gain de cause.
Quelle que soit l'option choisie, il est recommandé de se faire conseiller et assister par un avocat et par un médecin de recours indépendant.
Une faute médicale, c'est quoi ?
La faute technique : il s'agit du non-respect des règles de l'art médical par un médecin qui est responsable d'une maladresse chirurgicale (exemple), d'un mauvais choix thérapeutique, d'un défaut ou retard de diagnostic, de négligences ou imprudences.
La faute dans l'organisation du service : c'est la faute commise dans le fonctionnement du service et du personnel employé : faute d'une infirmière, moyens insuffisants pour surveiller les patients, infections nosocomiales, etc.
La faute d'humanisme : c'est la violation de ses devoirs médicaux par le médecin telle que l'obligation d'information loyale, claire et appropriée sur son état de santé et sur les soins qu'il lui propose. En particulier, il l'informe sur les risques fréquents et graves qui sont normalement prévisibles. Le professionnel de santé doit également recueillir le consentement du patient avant toute intervention médicale et respecter le secret médical.
L'indemnisation des aléas thérapeutiques
En cas d'accident médical non fautif, le patient peut être indemnisé par l'ONIAM au titre de la solidarité nationale si l'intervention pratiquée a entraîné des conséquences graves et anormales.
En cas d'infections nosocomiales, l'indemnisation de la victime peut être mise à la charge du médecin de l'établissement de santé ou de l'ONIAM en fonction des circonstances de survenue de cette infection et de la gravité des dommages corporels qu'elle a entraînés.
Quid de la responsabilité déontologique ?
En cas de manquement au code de déontologie médicale, le médecin encourt des sanctions disciplinaires pouvant aller, dans les cas les plus graves, jusqu'à la radiation du tableau et l'interdiction d'exercer la médecine.
Une plainte disciplinaire peut donc être déposée au Conseil de l'ordre qui la transmettra à la Chambre disciplinaire du Conseil régional
Dossiers traités au cabinet :
Bandelette TOT et TVT en cure d'un prolapsus (ici)
Obligation d'information du médecin (ici)
Infections nosocomiales: définition (ici)
Diplopie suite polypose par un ORL (ici)
Ablation de la vésicule biliaire (ici)
Syndrome de loges (ici)
Ancre 2
Ancre 3
Ancre 4
Ancre 5
ENGAGEMENTS
COMPETENCE
INDEPENDANCE
PROXIMITE
Lésion du pancréas
Atteinte du pancréas par un chirurgien digestif alors que l'opération n'avait pas vocation à porter atteinte à cet organe.
Staphylocoque doré
Infection nosocomiale en post-opératoire ayant entraîné le décès de la victime. Indemnisation par l'ONIAM.
Cathéter mal branché
Faute de service ayant entraîné des AVC ischémiques et de graves troubles neurologiques.
Ablation vésicule biliaire
Faute car l'opération n'est pas conforme aux règles de l'art médical et dernières recommandations.
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