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Accidents de sport d'hiver (ski, snowboard, etc.) et indemnisation du préjudice

Notre cabinet d'avocat défend les victimes de dommages corporels et tout particulièrement les victimes d'accidents de sport d'hiver (accidents de ski, de snowboard, de luge, de remontées mécaniques, etc.).

Nous sommes missionnés par nos clients pour engager les procédures amiables et judiciaires contre l'assureur du tiers responsable ou, lorsque le tiers n'est pas identifié ou lorsqu'il n'est pas assuré, devant le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires (FGAO).

En particulier, nous sommes régulièrement missionnés par les victimes de traumatismes crâniens et de traumatismes médullaires en lien avec un accident de ski. Dans les cas les plus graves, nous accompagnons les proches des victimes décédées dans un tel accident. 

Nous intervenons dans toute la France.

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Différents types d'accidents 

1. Collision entre deux skieurs

L'article 1240 du Code civil prévoit que chacun est responsable des fautes qu'il commet.

Dans le cas d'un accident de ski, il est nécessaire d'établir la faute de l'autre skieur, c'est-à-dire son imprudence, sa négligence ou son comportement inconsidéré (vitesse excessive, etc.). Le comportement de l'autre skieur est apprécié en fonction de ce que l'on peut attendre d'un skieur raisonnablement prudent et diligent. La faute pourra résulter d'un manquement à l'une des 10 règles de bonne conduite édictées par la Fédération Française de Ski :

1. Respect d’autrui : Tout skieur doit se comporter de telle manière qu’il ne puisse mettre autrui en danger ou lui porter préjudice.

2. Maîtrise de la vitesse et du comportement : Tout skieur doit descendre à vue. Il doit adapter sa vitesse et son comportement à ses capacités personnelles ainsi qu’aux conditions générales du terrain, de la neige, du temps et à la densité de la circulation sur les pistes.

3. Maîtrise de la direction : Le skieur amont, dont la position dominante permet le choix d’une trajectoire, doit prévoir une direction qui assure la sécurité du skieur et/ou snowboardeur aval.

4. Dépassement : Le dépassement peut s’effectuer, par l’amont ou par l’aval, par la droite ou par la gauche, mais toujours de manière assez large pour prévenir les évolutions du skieur et/ou snowboardeur dépassé.

5. Pénétrer et s’engager sur la piste ainsi que virer vers l’amont : Tout skieur qui pénètre sur une piste de descente, s’engage après un stationnement ou exécute un virage vers l’amont doit s’assurer par un examen de l’amont et de l’aval, qu’il peut le faire sans danger pour lui et pour autrui.

6. Stationnement : Tout skieur doit éviter de stationner sans nécessité sur les pistes, dans les passages étroits ou sans visibilité. En cas de chute le skieur doit dégager la piste le plus vite possible.

7. Montée et descente à pied : Le skieur qui monte ne doit utiliser que le bord de la piste. Il en est de même du skieur qui descend à pied.

8. Respect du balisage et de la signalisation : Tout skieur doit respecter le balisage et la signalisation. 9. Assistance : En cas d’accident tout skieur doit prêter secours.

10. Identification : Tout skieur témoin ou partie responsable ou non d’un accident est tenu de faire connaître son identité.

Si un skieur a violé l'une de ces règles, sa responsabilité est engagée et il doit indemniser le préjudice en résultant.

Si le tiers skieur a pris la fuite ou n'est pas identifié, ou n'est pas assuré, la victime pourra demander l'indemnisation de son préjudice au FGAO, à condition toutefois de prouver a minima les circonstances et l'existence d'un accident sur les pistes.

Dès l'accident, il est important de se préconstituer des preuves qui se révèleront être extrêmement précieuses lors de la rédaction de la réclamation indemnitaire. Il peut s'agir :

 

  • D'une reconnaissance de responsabilité par le tiers  ;
    D'un rapport de police ou de gendarmerie ;
    D'un rapport d'accident de la station de ski ;
    D'attestation de témoins visuels ;
    De vidéos ou GoPro ;


     

2. Accident dû à des objets laissés sur les pistes
L'accident peut être dû à la présence d'objets sur les pistes échappant un autre skieur (ski, bâtons de ski, etc.).
Dans ce cas, le skieur à qui appartient cet objet est responsable de plein droit du préjudice subi par la victime.
Si ce skieur n'est pas assuré, une action contre le FGAO est ouverte.

3. Accident dû aux remontées mécaniques (téléski, télésiège, télécabinet)
Si l'accident est dû à un équipement ou à la signalisation sur les pistes, l'exploitant de la station, la commune, le département peuvent être responsable selon les circonstances de l'accident. Il peut s'agir d'un défaut mécanique, d'une mauvaise maintenance des équipements, un mauvais entretien des pistes, etc.

4. Accident impliquant un véhicule (motoneige, déneigeuse, etc.)
Un tel accident n'échappe pas à l'application de la Loi Badinter. La victime sera ainsi protégée par les dispositions de cette loi.

5. Accident sans tiers responsable
La victime n'a aucun recours contre un tiers responsable. Toutefois, elle peut avoir conclu une Garantie Accident de la Vie (GAV), souscrit une assurance spécifique pour ses vacances aux sports d'hiver ou avoir des garanties d'assistance auprès de sa banque (car
te premium, etc.). Il convient de vérifier les garanties souscrites et les mettre en oeuvres le cas échéant. 

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La procédure indemnitaire

La démarche la plus urgente à engager quand un accident survient vise à se constituer les preuves de la réalité et des circonstances de l'accident. Il est impératif d'identifier le tiers impliqué, de relever son identité, n° de téléphone, adresse postale et adresse électronique, les coordonnées de son assureur, etc.

Il faut relever également les coordonnées des témoins de l'accident, leur demander une attestation. 

La victime conservera précieusement tous les documents médicaux relatifs à la prise en charge de ses blessures.

Ensuite, l'avocat se chargera d'obtenir la reconnaissance de responsabilité du tiers et la reconnaissance de garantie de son assureur.


Par la suite, la victime sera examinée par un médecin ou un expert judiciaire pour évaluer l'ensemble des lésions et des conséquences de ces lésions dans sa vie quotidienne et professionnelle.

Il est très vivemen
t recommandé de se faire accompagner par son avocat lors de cet examen pour éviter toute minoration ou minimisation des préjudices par le médecin ou l'assureur. Signer une transaction après un tel examen peut conduire à des conséquences désastreuses sur le droit à indemnisation de la victime. 

Une fois le rapport médical établi, l'avocat négociera le montant des dommages et intérêts avec l'assureur ou lancera une procédure judicaire si l'offre de l'assureur est insuffisante.

En fonction de la nature des dommages corporels, le dossier peut être résolu à l'amiable en quelques mois ou au contraire devoir durer plusieurs années dans les cas les plus complexes.

Mais parfois, un long procès est nécessaire pour obtenir la meilleure indemnisation possible des préjudices subis. 

 

David Lizano

David LIZANO, avocat au Barreau de Nantes 

Je défends les victimes de dommages corporels et leurs proches, aidants familiaux ou autres, dans les actions indemnitaires contre les tiers responsables et leur assureur : je représente les victimes en situation de handicap pour obtenir l'indemnisation de tous les préjudices subis. 

J'interviens principalement dans les Pays-de-la-Loire, en Bretagne mais aussi dans toute la France et dans les DOM.

Des compétences reconnues en dommage corporel :

Je suis titulaire du DIU « Réparation Juridique du Dommage Corporel » délivré par les facultés de médecine de Nantes et Angers. Dans ce cadre, j'ai publié un mémoire sur les Préjudices professionnels des jeunes victimes dans la revue Médecine et Droit.

En octobre 2022, j'ai obtenu la
1ère place du  DU « Contentieux Médical » délivré par l'Université Paris Cité consacrant les compétences de mon cabinet pour la maîtrise des procédures liées aux accidents médicaux.

 

J'enseigne également le Droit du dommage corporel aux étudiants du Master 2 Droit des Assurances de l'Université du Mans.

J'ai effectué mes études à l'Université de Bretagne Sud à Vannes (Licence en Droit) puis à la Faculté de Droit de Nantes (Master), avant d'intégrer l'Ecole des Avocats du Grand Ouest où j'ai obtenu le Certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA).  

 

J'ai prêté serment en tant qu'avocat le 5 décembre 2014 à la Cour d'Appel de Rennes. 

Mes domaines d'intervention :

  • Victimes d'accidents de la circulation et d'accidents trajet-travail (Loi Badinter, garantie conducteur, motard, cycliste, piéton, passager, etc.) ;

  • Victimes d'erreurs médicales ou d'infections nosocomiales (Responsabilité d'un hôpital, du CHU, d'une Clinique privée,  d'un médecin libéral) ;  

  • Victimes d'aléas thérapeutiques / d'accidents non fautifs (procédure devant la CCI, indemnisation par l'ONIAM) ;

  • Victimes d'agressions (violences volontaires ou blessures involontaires, etc.) ;
  • Victimes d'accidents de la vie privée (sport, travaux, responsabilité civile des parents, responsabilité du propriétaire d'un animal, etc.) ;

  • Victimes d'accidents du travail (faute inexcusable de l'employeur).

 

Mon rôle en tant qu'avocat en dommage corporel :

 

Préparation et accompagnement à l'expertise médicale, demande de contre-expertise, chiffrage et négociations des indemnités, gestion des procédures amiables et des procédures judiciaires devant les tribunaux compétents.

 

L'avocat en dommage corporel manie les différents outils médico-légaux pour éviter les pièges de la procédure (prescription, minimisation des préjudices, etc.).

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